Henri Bouxin, Head of Data chez Gojob.

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C'est notre fierté d'avoir accompagné Henri Bouxin, Head of Data chez Gojob

Mon recrutement s'est fait ultra rapidement dix jours ont suffi à tout boucler, et Avizio a super bien cerné ce que je cherchais. Pour moi il fait partie des cabinets de recrutement qu'il faut suivre. C'est une vision nouvelle génération qui a tout compris à ce que les candidats tech et les recruteurs recherchent.
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Raconte-nous ton actu récente et notamment cette nouvelle prise de poste ! 


J'ai pris mes fonctions il y a un peu plus d'un an, chez Gojob.

Les débuts ont été un peu tumultueux, car j'étais censé rejoindre une boîte à Aix, mais ça ne s'est pas fait avec le début du premier confinement. C'est vraiment par chance que j'ai trouvé un poste chez Gojob deux mois après. Quand je suis arrivé, il y avait deux personnes qui faisaient de la data : une qui faisait de la data analyse sous le CFO, et une autre qui faisait de la data science sous le responsable produit. Mon enjeu, ça a été finalement de mettre ces deux personnes au même endroit, et de commencer à structurer l'équipe Data de Gojob. 

Après, l'équipe s'est élargie, de nouvelles personnes nous ont rejoint et on s'est structuré. En terme d'histoire sympa à raconter, côté data science, on a mis en production un algo de matching assez évolué avec du parsing de CV en amont, de la classification multi-labels, etc. 

Sur la partie Data Analyse, on a continué à produire des nouveaux Insight pour les métiers. Par ailleurs, comme le C-level s'est un peu renouvelé, les attentes en termes d'indicateurs, de décryptage du business ont changé. En plus, quand je suis arrivé, on a basculé dans un mode scale-up, avec les exigences que ça implique. Ça a été un gros du boulot, et il y avait aussi un enjeu de construire la stack data analyse dans un premier temps. 

Grosso modo, la prise de poste, ça a été de faire grandir une équipe en terme de taille, la structurer avec un certain nombre de process, de rituels, de délivrer des projets avec un impact stratégique, commencer à construire une roadmap claire, délivrer de premiers projets data science, de nouveaux sujets analytics avec une vision un peu plus scale, et réaliser toute la mise en place de la stack pour professionnaliser la data au sein de Gojob.


Quels ont été les éléments déclencheurs qui t’ont amené à considérer ce nouveau challenge ? 


Pour revenir sur l'historique de mon parcours, ce qui est étonnant, c'est que je suis ingénieur de formation et j'ai toujours eu peur du code. Déjà en prépa, c'est un truc que je fuyais.

J'ai commencé ma carrière dans un cabinet de conseil en stratégie, qui s'appelle Eleven Strategy. Ce cabinet a la particularité de proposer du conseil en stratégie, mais aussi une offre Startup Studio qui permet de développer un projet de A à Z, un peu comme un entrepreneur, ou en version intrapreneur pour un grand groupe. J'ai participé à l'un de ces Startup Studio, et rapidement, j'ai eu des sujets data. J'ai ouvert mes premiers notebooks, mes premières transformations SQL et, de fil en aiguille, je suis resté un an et demi sur ce sujet là.

À la fin, on faisait des choses poussées, donc, ça m'a mis le pied dans la data, j'ai découvert que c'était un truc que j'aimais bien et que coder ne me faisait plus peur, que j'y prenais vraiment du plaisir.

L'étape d'après, c'était de me former, comme je n'ai pas du tout un parcours académique dans la data. En école d’ingénieur, je me suis plutôt spécialisé en finance quantitative, donc j'avais des connaissances sur le calibrage de séries temporelles etc, mais il a fallu que j'évolue, en lisant des bouquins, des moocs plus ou moins contraignants, avec de vrais projets à rendre. J'ai épluché pas mal de moocs, que ce soit sur Coursera, Udacity ou j'ai fait un nano degree program de 7 mois, et pendant lequel j'avais des véritables projets à livrer. Ça a été super riche en parallèle des bouquins que j'ai pu lire.

Après, j'ai fait mes premières missions Data Science chez Eleven Strategy. Ça a confirmé l'intérêt que j'avais, et en parallèle, j'ai fait des missions un peu à la croisée de la stratégie et de la data.

Je suis arrivé à un stade où j'ai aussi participé à la structuration de l'équipe data science, qui était plutôt naissante au sein d'Eleven Strategy. Il fallait structurer d'un point de vue commercial, stacks, outils, et aussi partage de connaissances. 

Ensuite, j'ai vraiment eu envie de m'investir à fond dans un produit, de découvrir un environnement Tech, dans une ambiance startup ou scale-up, si possible. C'est un peu pour toutes ces raisons que j'ai rejoint l'expérience Gojob.


Qu’est ce qui t’a séduit dans l’approche Avizio ? 


Je me suis retrouvé dans une position un peu délicate, car j'avais démissionné pour rejoindre une boîte, et à cause du confinement ça ne s’est pas fait. Je me suis donc retrouvé sans boulot et j’ai commencé à faire le tour des boîtes, postuler sans avoir de retour. Ensuite, j'ai rencontré Henri à qui j'ai expliqué mon projet. Il m'a proposé de me mettre en relation avec des contacts sur Aix-en-Provence.

Ça s'est fait ultra rapidement, dans le sens où j'ai eu un échange de 30/40 minutes avec lui qui s'est super bien passé. Il a super bien cerné ce que je cherchais. Je crois qu'un jour après, il me mettait en relation avec Pascal, le CEO de Gojob. Entre le moment où j'ai eu Henri au téléphone et le moment où j'ai eu l'offre chez Gojob, dix jours ont suffi à tout boucler ! Donc, je ne connaissais pas super bien Avizio parce que je ne suis pas rentré par le process habituel, et ce n'était pas une boîte que je connaissais, mais j'ai été séduit par la façon dont Henri m'a propulsé chez Gojob. Après, en se baladant un peu sur le site, et en voyant que vous vous appuyez sur de véritables experts pour valider ou invalider les profils, qu'il y a des choses qui se mettent en place en termes de mentoring, etc, pour moi vous faites partie des cabinets de recrutement qu'il faut suivre. Vous avez une vision nouvelle génération, qui a tout compris à ce que les candidats et les recruteurs recherchent.


D’un point de vue Talent, comment perçois-tu le secteur dans lequel tu bosses ?

Le secteur dans lequel je bosse a une super communauté qui s'est mise en place, qui s'appelle Modern Data Network. C'est un secteur assez jeune, on voit les Head of Data pousser comme des champignons. Ce sont des gens qui ont entre 3 et 8 ans d'expérience en data science ou analyse, et qui sont ensuite propulsés sur ces postes. 

Ce qui est super sexy dans ces métiers, c'est qu'il y a une véritable entraide et une volonté de grandir ensemble dans la même direction. 

C'est aussi un secteur assez concurrentiel, parce que toute startup, à un moment va avoir besoin de ses premiers data analysts, pour pouvoir suivre ses indicateurs ou construire des outils, des automations, etc. Il y a quand même pas mal de demandes, et trouver les bons candidats, ce n'est pas toujours évident. 

En tout cas, ce qui est stimulant dans un écosystème startup/scale-up, c'est que ces métiers sont passionnants, parce qu'il y a tout à construire. Que ce soit la stack, les indicateurs, les outils, les premières automations ou algos, c'est à nous de montrer au Comex tout ce qu'on peut leur apporter. C'est un peu sans limite. Donc, on a quand même énormément de marge de manœuvre dans ces métiers. Pour des personnes qui adorent craquer des sujets business et qui ont envie de modéliser des choses, c'est vraiment un terrain de jeu génial !

Comment vois-tu l’écosystème startup dans 10 ans ?


Je pense qu'autour des métiers data, ce sera mieux structuré, plus standardisé. Il y a dix ans, si on voulait construire une stack data, j’imagine que c'était la croix et la bannière, il fallait des gens ultra experts. Aujourd'hui, ça devient plus accessible. Les profils dont on a besoin pour commencer (je dis bien pour commencer) peuvent être de moins en moins Tech et plus business. Ce qui fait sens, parce que quand on lance un sujet data analyse, il faut quand même une personne au début pour aller chercher les sujets, comprendre le business etc, qui soit en capacité d'industrialiser ce qu'il fait. Je dirais qu'il y a une standardisation de l'écosystème dans lequel on est.

On voit qu'il y a des premières initiatives de structuration, avec des communautés, des réseaux, beaucoup de partage sur ces métiers relativement nouveaux : Head of, VP Data, etc. Je pense que cet écosystème va gagner en expérience, en expertise et en partage à travers les communautés.

C'est toujours dur de se projeter aussi loin, même dans 3 ans, je ne sais franchement pas où en sera la boîte dans laquelle je suis. J'espère qu'on aura réussi notre scale-up de manière très franche, qu'on aura fait une introduction en bourse, mais ça, on en rêve tous. Après, il faut faire le travail humblement, un peu tous les jours. Aujourd’hui, on se rend compte qu'on est dans un écosystème qui se confronte assez souvent aux mêmes difficultés. C'est pour ça que je crois beaucoup à la force de la communauté pour construire un écosystème Data qui devienne de plus en plus mature. En tout cas, au sein des startups françaises !


Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton job ?



La diversité des sujets est clairement ce qui me plaît le plus.

Le premier gros sujet est d'arriver à scaler l'équipe, avec du recrutement et de la structuration (autour de rituels, process, etc) afin de se professionnaliser et de grandir tous ensemble.

Il y a ensuite une partie delivery : Comment identifier de nouveaux sujets ? Comment les prioriser ? Comment s'assurer un ROI qui tient la route ou notre capacité à délivrer dans un temps contraint ? C'est super intéressant, car ça exige d'être en continu sur le terrain et de discuter avec des profils ultra variés, qui peuvent aller du CFO, au Head of CRM, au responsable acquisition, aux opérations, etc. Franchement, cette partie est ultra riche en termes d'interactions.

Après, je pense qu'il y a une troisième partie, qui est de rester un peu en contact avec l'écosystème. Donc, ça peut être avec des communautés data, avec les nouvelles solutions qui commencent à émerger. Il y a un peu de curiosité, qui consiste à partager avec l'extérieur en termes de solutions, de personnes qui ont les mêmes responsabilités, les mêmes périmètres, dans des startups sur des phases à peu près similaires. Tout ça fait que ce job est super riche, parce qu'il y a une dimension humaine, technique, business et un peu sociale.

Parle-nous de ton side-project !



Il fut un temps où j'en avais vraiment. Quand j'étais dans le conseil, mon side-project, c'était de me former un peu en continu sur la data science, donc en faisant un certain nombre de moocs, de projets, avec des publications d'articles Medium, etc.

J'avoue, depuis que je suis entré dans l'univers scale-up, on consomme pas mal d'énergie, parce que tout doit avancer rapidement. Il faut prendre des décisions sans arrêt qui ne sont pas toujours évidentes. On se prend des murs aussi, donc en dehors du boulot, j'ai besoin de faire autre chose.

Mon side-project a donc été tout simplement de m’installer dans une nouvelle ville (Aix-en-Provence), m'intégrer vraiment dans une région que je ne connaissais que par mes vacances, mais pas en y vivant.

Après, on a tous des idées, des pipes de side-projects pour monter en compétence sur plein de sujets, mais à date, je n’ai pas de temps à y consacrer.

C’est quoi ton talent caché  ?


En anglais, on dirait que je suis "low profile". La traduction en français ce serait une certaine humilité, dans le sens où je ne suis pas quelqu'un qui aime naturellement me mettre en avant. 

Nécessairement, dans mon job, de temps en temps, il faut que je le fasse un peu, parce qu'il faut que l'équipe se mette en avant, et que je mette en avant l'équipe. En dehors de ça, je suis un vrai low profile. Je pense que c'est l'un de mes talents. Je ne sais pas si on peut parler de talent d'ailleurs, mais c'est une de mes caractéristiques !

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