Le recrutement n'est pas une science exacte car tant que le candidat n'est pas en poste et n'est pas confronté à "la réalité du terrain", il subsistera toujours une incertitude. Le processus de recrutement sert justement à dissiper ces doutes mais cela reste un exercice compliqué. On retrouve souvent les raisons suivantes à l'origine des erreurs de recrutement :
Si la définition des besoins et l'intégration du nouveau collaborateur sont deux actions plus facilement perfectibles par le service RH et les managers, l'analyse des softs skills et des hard skills, quant à elle, nécessite de la préparation et du temps.
Même lorsque l'entreprise prend le temps d'analyser la personnalité du candidat, son potentiel d'intégration et ses compétences métiers, elle reste confrontée à des problèmes de taille.
Pendant son process de recrutement, le candidat passe plusieurs étapes et rencontre différents collaborateurs au sein de l'entreprise. Ces échanges permettent de tester plusieurs facettes du candidat sur le plan des softs skills (personnalité, valeurs, motivation) mais également des hard skills (compétences techniques métier). Toutefois se pose la question de l'objectivité dans le jugement. Il peut effectivement exister une certaine collusion entre les soft et les hard skills.
Le recruteur ou le manager peut être "victime" d'un biais cognitif et avoir envie de recruter un candidat car il coche toutes les cases côté personnalité et motivation mais occultera involontairement les lacunes ou faiblesses métier, pourtant nécessaire pour le poste.
Dans le même temps, pour juger des compétences techniques du candidat, il convient de les avoir en interne pour être en mesure de préparer et d'analyser les résultats d'exercices pratiques. Cela est parfois compliqué pour certaines entreprises en early stage ou pour des créations de poste.
L'une des solutions est de faire appel à des services extérieurs qui proposent des analyses complètement objectives et techniques pour enrichir la décision de recrutement et ainsi limiter le risque du mauvais recrutement. Le réseau d'experts Avizio est composé de tops managers qui mettent leur expérience à disposition des recruteurs afin d'évaluer les candidats sur les compétences clés.
Généralement, on considère un mauvais recrutement lorsque le collaborateur quitte l'entreprise dans les 12 mois après son arrivée. Assez de temps pour engendrer de nombreux coûts directs comme la rémunération, le temps passé par le service RH, la formation, les prestataires de recrutement etc. Ou encore des frais indirects comme la manque à gagner relatif au manque de productivité, l'échec d'opportunités ou même la mauvaise influence sur les collaborateurs.
On estime en moyenne à 50 000€ le coût d'un mauvais recrutement en fonction du poste et du temps passé dans l'entreprise.
Aujourd'hui, il existe de nombreux outils RH qui permettent de limiter le risque d'un mauvais recrutement, du sourcing à l'évaluation des hard skills des candidats.